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Blog d'une cinéphile
15 mars 2009

Good Bye Lenin !

good_bye_lenine

De : Wolfgang Becker | Avec : Daniel Brühl, Katrin Sass, Chulpan Khamatova, Maria Simon | Date : 2003

     Résumé

     "Mon nom est Alex Kerner. Je suis citoyen de la République Démocratique d'Allemagne et j'ai un problème : le Mur est tombé." Là ne se situe pas exactement le problème, mais sa mère est dans la coma et n'en sait rien. À son réveil, les médecins sont formels : elle ne survivrait pas à une seconde crise cardiaque, il lui faut à tout prix lui éviter toute émotion forte. Des vieux bocaux de cornichons récupérés aux journaux télévisés artisanaux, Alex mettra tout en oeuvre pour que sa mère idéaliste ne découvre pas que sa chère RDA n'existe plus.

     Note et commentaire

     9/10 - Du rire aux larmes (ou presque), on revisite les derniers instants de la RDA et l'avènement du capitalisme, qui suit la chute du Mur. Ce qui m'a plu dans ce film, c'est qu'il montre qu'on peut faire un bon film sur la RDA sans tomber dans la critique politique. Le duo Brühl/Sass fonctionne à merveille. Daniel Brühl a d'ailleurs largement mérité ses European Movie Award dans la catégorie du meilleur acteur.

     Autre avis

     Ce coup-ci, je n'en mets qu'un, parce que je le trouve très nuancé.                                                De Peu Importe, sur cinebel.be:Good bye Lenin. J'ai lu une critique qui comparait ce film point de vue qualité au fabuleux destin d'Amélie Poulain. Non quand-même pas. Le film est bien. Presque très bien. Mais pas absolument remarquable. Ce qui est bien c'est l'idée d'inverser les rôles, de revisiter l'histoire pour le fun. De montrer comment on peut présenter une double version ou une version inverse des choses si on y met de la volonté. L'idée à ce sujet du réalisateur vidéo amateur qui prend son pied en effectuant les montages sur demande notamment avec le cosmonaute est-allemand est géniale. Mais à plusieurs reprises le scénario voire les dialogues sonnent faux. L'histoire du double coma sur infarctus est tellement invraisemblable, tirée par les cheveux. Cette ambiance de mensonge absolu érigé en mode de vie par le fils, et on le verra après coup aussi, par la mère, me déplait. Même si c'est bien entendu pour les besoins du scénario. La réaction de la mère qui se justifie après coup pourquoi elle n'a pas suivi quand son mari a fui pour l'est sonne faux aussi. Tout le monde savait le sort réservé aux familles des fuyards. Ce qui était beau par contre, c'est de voir que dans toutes les sociétés, il y a des idéalistes qui se battent avec tout leur coeur pour réaliser leur idéal, pour apporter leur petite pierre vers un monde meilleur. La séance du bronze de Lénine, déboulonné et transporté en hélicoptère disant au revoir était aussi de toute beauté. Plus que l'idée des cornichons ou pickels à l'ancienne -nous sommes tous attachés à nos souvenirs du passé en les embellissant-, j'aimais bien la recherche de vieux pots dans les ordures pour transvaser les cornichons modernes dans un ancien emballage. Par contre l'idée des billets de banques que l'on retrouve sur un site abandonné depuis des mois, mais trop tard, ainsi que des courriers du père même pas ouverts cachés dans un faux fond de l'armoire ne m'ont pas convaincu. À regretter encore plusieurs fautes déplaisantes de frappe et d'orthographe dans la version sous-titrée française. Ce film vaut un bon 8,25 sur 10

      Plus d'info

http://www.good-bye-lenin.de/index2.php  (En Allemand)

http://www.imdb.com/title/tt0301357/

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